A propos
Née à Bruxelles en 1982. Vit et travaille entre Paris et Bruxelles
2003 – Diplômée de l’Académie royale des Beaux-Arts de Belgique
2009 – Master d’Arts plastiques et photographie à l’E.R.G, BE
2015 – Ouverture de la galerie d’art PETITE, 48, rue de Babylone, Paris 7
DERNIERES EXPOSITIONS
2015 – PETITE, la galerie d’art, Paris
2014 – Galerie Sandrine MEHR, Suisse
2013 – Ascend Parners, Paris
2012 – Prieuré d’Orsan, FR
– Maison de la culture de Namur, BE
2011 – Exchange of handrwiting, WIELS, BE
– Palais des Beaux-Arts de Charleroi, BE
PRESSE
Des parcelles de mémoire
« L’image et son renversement, son positionnement, son défilement dans l’espace,
sa trame, son côté désaturé, sa place réelle dans un univers quotidien survolté, noyé de chromos.
L’image, comme une réflexion dans le champ photographique, le champ cinématographique, le chant du
monde.
Un arrêt sur image. Une reproduction. Un mystère.
Une sonorité particulière, celle de l’artiste, Aurélia de Condé, qui saisit l’instant, capte, détourne, vole une
parcelle aléatoire.
Dupliquer, reconstruire, c’est aller à la rencontre de, à la recherche de, dans une sorte de labyrinthe qui
défilerait incessamment devant nos yeux.
Ainsi, une écriture naît, à la reconquête du temps, et se réapproprie certains paradigmes de la photographie.
Pourquoi s’arrêter à tel instant, pourquoi cette trace, indice d’autres passages, d’autres séries et questions.
La transformation, acte qui dénonce ici le trop plein, le trop beau, le trop vu…et sélectionne le plan, celui qui
féconde notre imaginaire.
Une sorte d’image qui réécrit le temps, le consume, l’outrepasse.
Des prélèvements de paysages, de séquences de films, de villes…où l’homme semble absent, où le vide parle,
où l’inquiétude plane en contre-temps.
Ce qui reste quand on s’en va.
L’image, nourrie et préoccupée de questions ne se lasse pas de nous interpeller, pour mieux nous faire voir
d’autres strates, d’autres indices, impalpables…à notre insu.
Des parcelles de mémoire insufflées dans une sorte de mélopée où tout éclate, où rien ne reste jamais fixe, où
« tout coule et rien ne subsiste » comme nous l’annonçait déjà Héraclite, où la vie s’engrange en petits
méandres de ces brefs moments choisis, dénoncés, en une danse incessante de noir, de blanc, de papier… »
P.Eyben, Dubbing Stories, Octobre 2011
Résonances
« Un dialogue entre deux artistes, deux œuvres, deux parcours de créateurs qui se répondent et se
nourrissent, un langage commun et multiple à la fois, universel et personnel, mêlant travail et réflexion
sur la lumière et la matière.
Créations en écho, ouvrant d’autres portes, d’autres perspectives, d’autres horizons en une conversation à
voix multiples mêlant les oeuvres et leurs créateurs en une suite de notes, de mots et d’images vibrantes de
pierre, de bronze et de lumière.
Artiste et photographe partageant sa vie et son travail entre Bruxelles et la France, Aurélia de Condé
poursuit depuis plusieurs années un travail très personnel sur l’écriture photographique comme expérience
visuelle, interpellant la matière même de l’image et de son support en une exploration sans cesse renouvelée
au travers des pièces qu’elle choisit d’exposer depuis 2009.
Je reprends les mots d’Aurélia: Le noir, l’éclat, l’emprunt, l’empreinte, la mémoire, le refuge, le substrat du
temps, le rite, l’illusion, la séquence, le passage, sont quelques chemins explorés dans un dédale d’images. »
Sandrine Mehr, Résonances, Juin 2014